Portons-nous du fruit ?
J’ai le plaisir de régulièrement contribuer à la petite brochure Pain de ce jour. Ces petits commentaires se trouvent aussi affichés sur les sites internet des différentes paroisses. Je reproduit ici, dans une série de billets, ces commentaires que vous êtes invités à reprendre comme bon vous semble.
Marc 11:12-19
12Le lendemain, comme ils sortaient de Béthanie, Jésus eut faim.
Traduction Segond Révisée
13Apercevant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose, mais s’en étant approché, il n’y trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues.
14Il prit alors la parole et lui dit : Que jamais personne ne mange plus de ton fruit ! Et ses disciples l’entendirent.
15Ils arrivèrent à Jérusalem, et Jésus entra dans le temple. Il se mit à chasser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs et les sièges des vendeurs de pigeons.
16Il ne laissait personne transporter un objet à travers le temple.
17Il les enseignait et disait : N’est-il pas écrit : Ma Maison sera appelée une maison de prière pour toutes les nations.Mais vous en avez fait une caverne de voleurs.
18Les principaux sacrificateurs et les scribes l’entendirent et cherchèrent les moyens de le faire périr ; ils le craignaient, parce que toute la foule était frappée par sa doctrine.
19Quand le soir fut venu, Jésus et ses disciples sortirent de la ville.
Le récit du figuier et des marchands du Temple sont à lire ensemble car ils s’éclairent mutuellement. Le figuier était une image connue pour représenter Israël, et s’il n’est pas très étonnant qu’il ne porte pas de fruit en dehors de la saison, il est surprenant qu’il porte tant de feuilles (laissant ainsi croire qu’il porte effectivement du fruit). Jésus est donc pour ainsi dire roulé par le figuier qui ne donne pas le fruit qu’il prétend avoir.
Une autre déception l’attend au Temple : le lieu qui devrait être un lieu de prière pour le pèlerin étranger n’en a que l’apparence extérieure. Lorsque Jésus s’en approche il n’y trouve pas la prière, seulement du commerce (et du commerce malhonnête !). Cette question est alors posée à nous, aujourd’hui : Portons-nous du fruit, ou avons-nous seulement l’apparence d’être féconds spirituellement ? Qu’est-ce que le pèlerin, le voyageur, l’étranger, le visiteur, trouve-t-il quand il entre chez nous ou dans nos communautés ?
Ô Saint Esprit,
Je te demande pardon pour mes hypocrisies, pardon de me cacher derrière de faux semblants. Tu as promis que lorsque tu viens habiter dans le cœur des hommes, ceux-ci portent du fruit en abondance. Viens habiter dans mon cœur, et fais-moi porter de ton excellent fruit !
Amen